TNLA 2017 Robisback

Bonjour à tous,

Ici est l'occasion de découvrir la décoration de la stalle et de vous donnez un aperçu de ce qui vous attends quand vous allez venir nous encourager le jour du show. Venez nombreux !

Je vous laisse visionner par vous-même.

   
 

     Le SIA, ou plutôt Salon International de l'Agriculture, est une grande exposition qui rassemble chaque année plus de 800 exposants, 3850  animaux et voit défiler plus de 600 000 visiteurs. Cette année, elle vous ouvre ses portes du 25 février au 5 mars. Elle est basée sur une thématique qui doit commencer à vous être familière puisqu'elle a guidé toutes nos réflexions jusqu'à présent : "L'Agriculture : une passion, des ambitions". De plus, chaque année est sélectionnée une vache égérie du salon. Cette année, c'est Fine, un Bretonne pie-noir qui a été sélectionnée et qui s'est mise en route pour le SIA 2017. Vous pouvez suivre son parcours via les réseaux sociaux, comme nous le faisons nous même via Facebook ou Twitter.

C'est aussi au salon qu'à lieu un grand concours, le Concours Général Agricole ou CGA, où sont mis en compétition de nombreux produits et animaux sur leurs différentes qualités. Un classement est effectué et des médailles sont décernées tout au long des 9 jours de salon.

Au passage, le TNLA fait lui aussi parti du CGA.

     Le Salon est organisé de manière à ce qu’il y ait 4 univers bien distincts à savoir l’élevage et ses filières ; les cultures et filières végétales, jardin et potager ; produits des régions de France, d’outre mer et du monde ; les services et métiers de l’agriculture. Nous allons donc vous en dire un peut plus sur ces 4 univers… 

1. Elevage et ses filières : 

     Avec plus de 3850 animaux présents, le salon offre la possibilité de découvrir un grand panel de 330 races. On y retrouve vaches, taureaux, chevaux de trait, poneys, ânes et mulets, porcs, brebis et béliers, moutons, chèvres et boucs, lapins, volailles, … Les bovins sont situés dans la Hall 1. C’est ici que nous vous attendrons du 1er au 5 mars 2017 et où vous pourrez aussi retrouver l’égérie du SIA 2017. 

2. Cultures et filières végétales, jardin et potager :

     Cette partie du salon permet aux tout petits et aux enfants de découvrir les joies du jardinage et de la culture. Elle permet dans certaines occasions de susciter des vocations… Différentes animations sont proposées pour leur faire découvrir les céréales ou encore « la vie au naturel ». Mais ce n’est pas un espace dédié qu’aux enfants ! En effet, on y découvre aussi les nouvelles tendances pour le jardin, et de nouvelles inspirations pour embellir le notre. Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur les grandes cultures et les différente étapes telles que la moisson, je vous conseille de faire un petit tour à l’Odyssée végétale où une ferme grandeur nature vous attend ! 

3. Produits des Régions de France, d’Outre Mer et du Monde :

     Cet univers est définit comme « une promenade savoureuse et riche en découvertes gustatives » par le SIA. En effet, vous trouverez ici des spécialités du monde entier, de quoi voyager par cette palette de saveurs qui s’offre à vous ! On retrouvera tout d’abord les 13 régions de France et leurs produits d’appellation d’origine contrôlée, avec bien entendue notre belle Normandie ! Cette année, la chambre d’agriculture a misé sur le « fait maison » et la convivialité. Espérons que celle-ci soit au rendez-vous ! Mais le salon ne s’arrête pas là, on y retrouve aussi les régions d’Outre mer telles que Tahiti, La Guadeloupe, La Réunion, … Une bonne ambiance avec de nombreuses musiques et animations tout au long de la journée y est garantie ! 

4. Services et métiers de l’agriculture : 

     Le slogan de cet univers dit tout : « Des métiers et des Hommes ». En effet, dans cet univers, on retrouve les principaux acteurs du monde agricole ainsi que le ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt qui cherchent à promouvoir la filière et leurs différents métiers en passant par les domaines de la recherche et du développement.

Pour plus d'info sur le SIA : https://www.salon-agriculture.com/

Cette semaine, comme vous avez pu vous en rendre compte sur Twitter ou Facebook, nous avons tondu Frimousse, afin qu'elle soit la plus impeccable possible pour le salon !

Pour quoi faire ? 

          Normalement, les bovins ont les poils qui poussent jusqu'à la fin octobre pour développer un dense pelage d'hiver afin de les protéger du froid. Ce pelage est considérablement plus dense que le court pelage d'été. Quand les animaux passent l'hiver à l'étable, le pelage dense n'est pas vraiment nécessaire, c'est plutôt un désavantage. C’est pour cela que l’on pratique la tonte. 

Des animaux tondus suent moins, et la tonte réduit le risque de refroidissement, puisque l'animal sèche plus vite. Un court pelage sert à prévenir des parasites et à maintenir l'animal propre et en forme. 

Mais, la tonte, c’est aussi une préparation qui vise à mettre en valeur les qualités d'une vache ou d'une génisse lors d'un concours. 

Comment faire ? - Les différentes étapes :

1 – Le lavage et le séchage. 

          Avant toute chose, il faut bien laver la robe de l'animal. Cette étape est très importante pour réussir la tonte sans laisser de traces. Il faut commencer par laver la ligne du dos car l'eau et le savon vont ensuite glisser sur le reste du corps, cela nous permet ainsi de gagner du temps. Une fois que la vache est impeccable et que l’on a bien insisté sur les zones blanches, il faut attendre qu'elle sèche...

Prenez garde ! Il faut éviter de sécher le poil au sèche-cheveux, car il ne sèche pas correctement et s’abîme…

Pendant que la vache sèche, il faut peigner les poils du dos dans le sens du poil. Ainsi quand le poil est sec, il se redresse de lui-même à 90°.

2 – La tonte. 

          Ensuite, nous pouvons enfin commencer la tonte. 

Il est préférable de disposer de deux tondeuses de dimensions différentes, une large et une plus petite pour faire les finitions, les détails des membres et de la tête. 

Nous commençons tout d’abord par la mamelle avec la petite tondeuse, elle doit être tondue très ras.

Puis nous attaquons les pattes. Pour cette étape, il faut faire bien attention à ce que la vache ne bouge pas les membres pour premièrement, éviter de lui faire mal, et deuxièmement, éviter de laisser des traces de tonte. Au niveau des jarrets, on préférera l'utilisation de la petite tondeuse.

Pour le corps, on utilise la plus grande tondeuse, il ne faut pas hésiter à bien tirer sur la peau, pour que tout soit bien égal et ainsi éviter les traces de tonte.

Pour faire la ligne du dos, il faut couper les poils "qui dépassent", il faut qu’elle soit toute droite. Il faut donc réussir à égaliser en coupant plus ou moins de poil suivant les endroits.

Pour la tête, il faut faire bien attention car souvent, les animaux n’aiment pas du tout le bruit de la tondeuse… Ainsi cette étape peut s’avérer difficile.. On utilise ici encore une fois, la petite tondeuse... 

Pour finir… la queue : il faut prolonger la ligne du grasset, on arrive à peu près au milieu de la mamelle. Il faut tondre très court.

Enfin, on démêle les crins de la queue et on la fait s’ébouriffer.

À 13 jours du grand départ l'équipe du Robillard s'active à régler les derniers détails. Elle  est impatiente de partir et de montrer de quoi elle est capable !

Ainsi, dans ces derniers moments de stress, je vous propose de découvrir une petite vidéo avec des photos inédites ! 

Cette vidéo a été réalisée dans le but, comme vous le verrez, de remercier toutes les personnes qui nous permettent de mener ce projet à terme. 

Bon visionnage, et on espère tous vous voir au salon ! 

 Hier, le Jeudi 9 Février, notre classe est partie visiter une exploitation agricole à Familly près de Livarot. Il s'agit d'une grosse exploitation d'une surface totale de 230ha avec plusieurs ateliers, dont les plus importants sont:

 Le méthaniseur a été construit en 2012. Il s'agit d'un système dans lequel sont insérés tous les déchets organiques de l'exploitation (effluents d'élevage), ainsi que des déchets provenant d'Agrial et du récupérateur de paille de moissonneuse, du marc de pomme, et de l'herbe provenant du tri de l'ensilage. Celui-ci permet de produire du méthane par fermentation (un gaz de formule CH4), qui entraînera un alternateur et produira de l'électricité. Celle-ci est revendue par les exploitants, et son prix est actualisé tous les ans.

Au cours du processus, il y a un développement important de bactéries qui vont produire le gaz, puis le mélange fermenté est envoyé dans un séparateur où la phase liquide sera séparée de la phase solide pour être ensuite stockée séparément. Tous les jours, 25 tonnes de déchets sont broyés et  insérés dans le méthaniseur.

Pour que le méthaniseur fonctionne, celui-ci doit contenir au minimum 60% d'effluents. L'objectif de l'exploitation en installant ce méthaniseur est de devenir autonome en engrais grâce aux digestats produits. Il s'agit de la phase solide : une potasse riche en phosphore. Celle-ci n'a pas d'odeur et ressemble à du compost.

 

 Cette exploitation possède deux robots de traite tous deux arrivés en Avril 2016, ainsi qu'environ 100 vaches laitières de race Prim' Holstein. Bientôt, leur troupeau va s'agrandir pour accueillir plus de 120 vaches. Les vaches sont traites avec une moyenne de 2,9 fois par jour et par vache. Le lait récolté est vendu à la fromagerie de Graindorge, également basée à Livarot.

Veau de race Prim'Holstein

 Les exploitants ont fait le choix d'une exploitation agricole en GAEC, c'est à dire familiale, composée de 2 frères, leur sœur et son époux. Ils ont fait le choix de l'élevage de veaux de boucherie en intégration complète. Cela veut dire qu'ils sont rémunérés pour faire le travail et mener les veaux jusqu'à l'âge de 6 mois environ.

Veau de race Montbéliarde

 Ils élèvent des veaux de race Prim'Holstein et Montbéliarde. Ils sont nourris au lait de vache, soit réhydraté (fait à base de poudre de lait déshydraté), soit issu de la traite. Il s'agit alors du lait trié contenant un taux trop élevé de cellules. En le donnant aux veaux, cela permet de le valoriser, car le taux de cellules fait l'objet d'un malus sur la fiche de paie d'un éleveur. En moyenne sur l'exploitation, un veau boit 1400L de lait (Ci-contre, vous pouvez voir un de leur distributeur automatique de lait). Les veaux sont installés dans un bâtiment construit en 2003, qui possède 200 places.
Les veaux sont paillés tous les jours ou tous les 2 jours. Pour éviter les problèmes sanitaires, un vide de 15 jours à 3 semaines est réalisé. De plus, pour valoriser le plus leur production et éviter la médication inutile, quelques thérapies naturelles sont privilégiées en remplacement des antibiotiques, telles que la tisane de foin pour lutter contre la diarrhée du veau.



J'espère que la découverte de cette exploitation vous a plu ! En tout cas, à nous, oui ! Au nom des BTS PA 1ere année, je tiens à remercier à nouveau les exploitants,  de nous avoir accueillis.

A bientôt,
Audrey.